Un café à Brastilava
J'entends à l'instant à la télé un économiste nous dire que baisser la TVA sur la restauration ne sert à rien puisque ce sont des emplois qu'on ne peut pas délocaliser. C'est vrai. Comme il le dit lui-même, je n'irai pas prendre mon café le matin à Bratislava. Mais ce brave expert oublie que l'on peut choisir, à cause de la hausse des prix, de ne pas prendre son café au bistrot du coin, sans pour autant aller en Slovaquie. C'est ainsi que je constate autour de moi que les personnes qui vont au restaurant sont de moins en moins nombreuse. Et si la plat du jour passe, par exemple, de 8 euros (TVA à 19,6%) à 7 euros (TVA à 5%), je n'irai toujours pas prendre mon café à Bratislava, mais peut-être tout simplement dans ma brasserie préférée. Ce qui me chagrine, c'est que le journaliste n'ait pas spontanément apporté la contradiction sur ce thème.